« 𝐉𝐞 𝐩𝐚𝐢𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞 𝟐𝟓 $ 𝐝𝐞 𝐥’𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞. 𝐉’𝐚𝐢 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮'𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐯𝐢𝐫𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐢𝐟𝐬 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐬𝐬𝐢𝐟𝐬 »
- orcasecretariat
- 14 oct. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 juin

Bonjour à toi qui as cette réflexion. C’est une question intéressante que beaucoup de personnes se posent.
Je te retourne la question pour te demander, considères-tu que l’entreprise pour laquelle tu travailles ait les mêmes charges à payer qu’une employée ?
La réponse est évidemment non. Les frais de : marketing, prospection incluant le réseautage, les risques de créances, les assurances, la trésorerie nécessaire pour la gestion administrative (même à petit niveau), les implications juridiques (exemples NEQ ou risque de poursuites), le budget formation, les frais de la gestion relation client, les conformités réglementaires (Loi 25), etc.
Même si une adjointe virtuelle est travailleuse solo, elle a plusieurs charges d’entreprise à payer. Les classiques : payer ses logiciels, l’entretien de son matériel informatique et l’amortissement (l’électronique ne dure pas éternellement), internet, les charges sociales employé et employeur (les travailleurs autonomes paient les deux), etc.
Clairement que la formule n’est pas avantageuse pour toutes les entreprises, par exemple si elle cherche une employée à temps plein.
Or, elle peut l’être pour une entreprise en démarrage qui a besoin d’une ligne directrice pour son administration. Elle peut l’être pour une entreprise qui a des tâches qui ne sont pas récurrentes de semaine en semaine et qui apporteraient une surcharge de travail aux employés sur place. Ou encore, une entreprise qui a beaucoup de roulement avec ses employés, dans le but de garder une stabilité à ce niveau. Sans entrer dans les détails qu’un employé peut couter à une entreprise de 30 à 200 % de son salaire annuel lorsqu’il quitte son emploi.
Pour avoir eu des témoignages de clients, je te confirme que même des tâches basiques comme répondre à des courriels ou de la saisie de données, certaines personnes peuvent « botcher » ça.
Il reste encore de nombreux stéréotypes à déconstruire pour reconnaître les freelances comme de véritables entreprises. Est-ce que le fait de travailler depuis chez soi, souvent perçu comme moins sérieux, contribue à cette vision, alors que l'engagement est tout aussi important que celui d'un employé à temps plein ?
Quelle est votre idée sur la question ?
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